Le Nigeria n’a pas le niveau de la Coupe des Confédérations !

Afriquinfos Editeur
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Les Champions d’Afrique en titre, les Super Eagles du Nigeria, sont sortis sans gloire de la Coupe des Confédérations ce 23 juin, en encaissant leur deuxième défaite de rang de la compétition face à l’Espagne. Les joueurs de Stephen Keshi n’ont donc laissé s’élever la flamme de l’espoir que durant leur premier match victorieux contre le modeste Tahiti le 17 juin dernier !

D’ailleurs, les Ouest-africains ont été les seuls à avoir encaissé un but contre les amateurs de Tahiti durant ce tournoi. Des statistiques qui montrent que le Nigeria a encore du pain sur la planche pour se bâtir une solide réputation à l’échelle internationale. Mieux, ces résultats que vient de réaliser en terre brésilienne la sélection nigériane démontrent que le niveau du foot africain en sélection A a encore du chemin à faire pour rattraper celui des autres continents, dans les grosses compétitions. Même l’Asie a rattrapé et dépassé sur ce plan le continent noir, pourtant grand pourvoyeur de stars à échelle mondiale. La preuve, le Japon dans le groupe A de la Coupe des Confédérations 2013 a livré des matches de haute facture contre des adversaires réputés comme le Brésil, l’Italie et dans une seconde mesure le Mexique.

Le football nigérian dans son ensemble a de ce point de vue du souci à se faire parce que la troisième Can décrochée par les Super Eagles en février 2013 n’est que l’arbre qui cache la forêt des multiples incohérences dans la gouvernance du sport au Nigeria. Ce fut encore le cas juste avant le début de la Coupe des Confédérations 2013, quand les Champions d’Afrique ont menacé de bouder les matches au Brésil, à cause d’un énième épisode de l’habituel feuilleton de primes !

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La mal gouvernance du foot au Nigeria est également visible dans l’actuel classement dans la poule F, en éliminatoires du Mondial 2014, zone Afrique. Malgré leurs talents et différents atouts, les hommes de Stephen Keshi ne distancent que de deux points les Malawites, à une journée de la fin de la phase II de ces qualificatifs. Il urge de rectifier le tir, si les compatriotes de Jay Jay Okocha ne veulent pas déjouer à nouveau l’été prochain au Brésil, en cas de qualification pour la prochaine Coupe du monde.