Le ministre djiboutien de l’Intérieur annonce que toute entrave à la loi sera sévèrement sanctionnée à partir du 17 août prochain

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Il a prévenu à cette occasion qu'à partir du samedi 17 août, les responsables de tout acte qui nuise au respect de la beauté urbaine et qui occasionne des nuisances multiformes devront répondre de leurs actes.

"Les efforts déployés par les services compétents afin d'offrir à nos concitoyens une ville où il fait bon vivre se heurtent malheureusement au manque de civisme et au non respect des lois et règlement de la part d'une frange de la population. Ces agissements inqualifiable menacent la tranquillité, la sécurité et la salubrité de la population et réduisent à néant les efforts de l'autorité publique. Il importe désormais de prendre des mesures corrective voire répressives pour faire cesser un certains nombre des pratiques qui sont incompatibles avec la vie en société", a-t-il déclaré d'emblée.

Et d'ajouter : "des voies publiques sont fermées parce qu'un individu a décidé d'étendre son habitation ou son commerce et déborde en toute illégalité sur l'espace publique, les voies sont rétrécies par le désir de quelques personnes. Les pompiers ont des difficultés à intervenir dans certains quartiers touchés par une forme d'occupation sauvage et illégale ainsi que l'apparition d'une population flottante de plus en plus nombreuse. Dorénavant, les responsables de tels actes qui nuisent au respect de la gestion urbaine et qui occasionnent des nuisances multiformes devront répondre de leurs actes".

 Le ministre djiboutien de l'Intérieur a également pointé du doigt les propriétaires des véhicules et autre engins abandonnés sur la voie parfois à proximité de leur logement et souvent en bordure des routes. "Les piétons ne peuvent plus circuler librement et aisément et sont de ce fait obligés d'empiéter sur la route en encourant le risque de se faire accidenter par les automobilistes", a-t-il. Par ailleurs, M. Hassan Omar Mohamed, a déploré l'apparition récente de nouvelles pratiques incompatibles avec la vie en milieu urbain qui commencent à se généraliser ce dernier temps dans la capitale djiboutienne. "Il s'agit, a-t-il expliqué, du diversement des eaux usées sur les voies, ce qui constitue le premier facteur de dégradation des voies goudronnées. Cette eau usée est déversée sur la chaussée en toute impunité gênant passants et automobilistes, en outre l'eau est déversée dans le canal destiné à l'eau pluviale. Et, comme l'eau usée contient des résidus solides, cela bloque l'écoulement et des flaques d'eau se forment aux abords de la chaussée. Cette situation accélérer la dégradation des voies bitumées".

 Dans un tout autre registre, Le ministre djiboutien de l'Intérieur a indiqué que le commerce anarchique du khat sur la voie publique ainsi que les marchants ambulants et les ateliers clandestins des réparateur des pneus et des garages installés sur une portion de l'espace publics et autres gargotières posent un gros problème de sécurité routière. En effet, tout ce monde occupent les trottoirs et provoque des attroupements, ce qui obligé les piétons à marcher sur la chaussées et augmente ainsi les risques d'accidents. D'autre part, la vue de toute ces caisses en bois autours des grandes artères n'est pas très esthétique pour l'image de la ville, selon le ministre. D'autre part, comme toute capitale africaine, Djibouti-ville est confrontée également au problème posé par la gestion des flux de transport urbain. Le nom respect des endroits (terminus, arrêt des bus) attribués aux bus et aux taxis assurant le transport interurbains et le non- respect du code de la route génèrent des désagréments aux usagers et créent une situation d'anarchie préjudiciable à l'image de notre ville.

Notons que l'installation récente des feux de signalisation a quelque peu atténuée dysfonctionnements, cependant il reste encore des efforts à faire surtout de la part des propriétaires des véhicules de transport en commun.

"La volonté du Président de la République et de son gouvernement est de doter la ville de Djibouti qui est la capitale de notre pays d'un environnement à la hauteur de son rôle de vitrine de notre nation. En ma qualité de ministre de l'intérieur, je ne ménagerais aucun effort et ne reculerais devant aucune difficulté pour traduire cette ferme volonté politique en action et en résultats palpables et concrets", a-t-il souligné, rappelant par la même occasion qu' à partir du 17 août 2013 à 6 heures du matin, "aucun traitement de faveurs, excuses ou autres dérogation ne seront accordés à tous ceux qui directement ou indirectement seraient responsables des agissements contraires à la loi et qu' ils seront poursuivis et sanctionnés".