Michel Platini annonce sa candidature à la FIFA

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Michel Platini est candidat à la présidence de la FIFA. Le Français qui dirige l’UEFA vient de confirmer ce que tout le monde savait déjà. Agé de 60 ans, l’ancien meneur des Bleus veut succéder à Sepp Blatter. Il veut diriger l’instance dirigeante du football mondial, enrobée de scandale de corruption.

L’élection est fixée au 26 février 2016. Suite à elle, sera désigné le successeur au Suisse Joseph Sepp Blatter qui a dû renoncer à un nouveau mandat début juin juste après sa réélection, en raison du scandale de corruption qui ébranle la plus haute instance du football.

Michel Platini a justifié sa candidature par son «intention  de se consacrer à l’unité et au bien-être du football». «C’est une décision très personnelle, mûrement réfléchie dans laquelle se mêlent les considérations propres à l’avenir du football et celles qui tiennent à mon propre parcours. C’est aussi la conséquence des chaleureux témoignages, d’estime de soutien et d’encouragement que nombre d’entre vous m’ont prodigué», a expliqué Platini dans une lettre envoyée aux 209 présidents et secrétaires généraux des associations membres de la FIFA.

«Durant ce presque demi-siècle, la FIFA n’a connu que 2 présidents. Cette extrême stabilité est une sorte de paradoxe, dans un monde qui a été sujet à des bouleversements radicaux, et dans un sport qui a vécu une mutation économique considérable. Mais les évènements récents obligent l’institution suprême qui régit le football mondial à se réformer et à repenser sa gouvernance», a assuré l’ancien milieu de terrain de la Juventus. Il a également affirmé qu’il défendait ses idées et ses propositions «pour rendre à la FIFA la place et la dignité qu’elle mérite».

Les autres candidats semblent n’avoir que peu de chance d’inquiéter Platini. L’ancienne légende brésilienne Zico ne dispose d’aucune assise au sein des instances internationales, tandis que le président de la fédération libérienne de football, Musa Bility est inconnu hors des cercles africains. L’opposant malheureux de Blatter, le prince jordanien Ali Bin Hussein, s’était dit prêt à retenter sa chance. Il devrait se ranger derrière Platini, son principal allié, il y a deux mois.

Innocente Nice