Les auteurs de la motion de censure, qui n'a été votée que par 24 députés, voulaient par cet acte "dénoncer les insuffisances actuelles constatées dans la conduite de l'Etat", la gestion "calamiteuse" des finances publiques, "les mensonges au sommet de l'Etat sur l'achat d'un avion présidentiel et sur l'ouverture des hostilités à Kidal (nord du Mali)", ainsi que la mauvaise organisation des examens de fin d'année dans les lycées et collèges, émaillés de "fraudes graves sans précédent".
Les députés de la majorité ont estimé que leurs collègues de l'opposition "n'ont pas avancé d'arguments convaincants et palpables pour que le Premier ministre et son gouvernement démissionnent".
"Mieux, soutiennent-ils, ce gouvernement doit être soutenu pour la mise en œuvre des ambitieux projets et programmes de développement du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita pour le Mali".
Lors des débats, le Premier ministre Moussa Mara a affirmé qu'il ne démissionnerait pas.
