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"Au jour où je vous parle, trois personnes sont poursuivies pour trouble grave à l'ordre public. Cela s'explique du fait que ce sont des gens qui ont été retrouvés, découverts sur les lieux de l'agression. Mais, rien n'indique à ce jour qu'ils ont personnellement pris part à l'acte d'agression", a indiqué M. Coulibaly.
Selon lui, "en procédure pénale, il faut éviter ce qu'on appelle une inculpation hâtive, c'est pour cela qu'au jour d' aujourd'hui personne n'est véritablement inculpé pour agression. Mais une information judiciaire pour tentative d'assassinat sur la personne du Chef de l'Etat, M. Dioncounda Traoré, a été requise".
Mais, a précisé M. Coulibaly, "ce serait contre X pour ne pas aller à une inculpation trop hâtive qui va nous conduire à un résultat pas souhaitable pour la justice".
"Nous sommes dans un pays où tout le monde se connaît, au besoin procéder à l'appel public à témoin pour identifier les personnes. Qu'on puisse s'en prendre aux vrais auteurs et qu'aucun innocent n'ait en pâtir des procédures en cours. Nous y veillerons ".
Le président de la République par intérim Dioncounda Traoré a été agressé dans son palais présidentiel le 21 mai dernier par des manifestants qui exigeaient son départ.
