« Il n'y aura pas de négociations avec les terroristes », a déclaré à la presse le commissaire à la paix et la sécurité réélu, Lamamra Ramtane appelant le mouvement islamiste Ansar Dine également actif dans la région septentrionale malienne « à se dissocier d'Aqmi et à rejoindre la table des négociations en tant que groupe politique » pour pouvoir participer au gouvernement d' unité nationale en vue.
Invité par ailleurs à « respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'Etat malien », ce groupe armé jugé moins radical que les terroristes du Mujoa et d'Aqmi est placé presque au même pied d'égalité que le Mouvement national pour la libération de l' Azawad (englobant une immense partie du territoire malien) pour l' option préconisée d'intégration à la vie politique afin de sortir de la crise qui affecte le Mali. Dans la perspective de la formation d'un gouvernement d'unité nationale recommandée avant fin juillet, l'UA propose en outre d' associer des hommes influents du Nord, la société civile et les autorités traditionnelles touarègues.
« Ce n'est pas parce qu'on a pris les armes qu'on est invité à la table des négociations. Il y a des communautés qui n'ont pas pris les armes, il faut qu'elles soient invitées à la table des négociations. Les Saraï par exemple », a suggéré à Xinhua le commissaire Lamamra Ramtane, reconduit à son poste lors d'un vote des ministres des Affaires étrangères de l'UA lundi à Addis-Abeba.