Partie du siège du journal l'Indépendant à 9 heures du matin ( heure locale), la marche a pris fin à la primature (aux environs de 12 heures) pour remettre une déclaration.
Selon le président de la maison de la presse du Mali, M. Makan Koné, ''la vie des journalistes et l'exercice du métier sont en danger dans son pays''. Celui-ci a laissé entendre tant que le gouvernement ne ''prendra des mesures idoines pour garantir l' exercice de la liberté de la presse, les protestations continueront''.
Outre les journalistes, on notait la présence de certains acteurs de la classe politique et de la société civile à l'image de Pr. Aly Nouhoum Diallo de l'Adema (ancien président de l' Assemblée nationale, âgé de 70 ans), Ousmane Sy, Ibrahima N'Diaye, Mme Sy Kadiatou Sow (ADEMA), Me Mountaga Tall du CNID, Djiguiba Kéita (Parena), Me Moctar Mariko, président de l'AMDH, entre autres.
« La marche est utile et importante, parce que c'est une protestation contre une volonté de remettre en cause aujourd'hui ce qu'il y a de plus fondamental dans notre pays, la liberté de s' exprimer, de se mouvoir et de penser. Chaque fois que cela est en cause, c'est notre vie collective et notre vie individuelle qui sont en cause » a indiqué M. Ousmane Sy, ancien ministre malien de l'administration territoriale et des collectivités locales.
« Je suis sortie pour marcher avec vous, avec la presse parce que je me sens concerné, pour avoir fait partie des gens qui ont contribué à la création de cette presse privée (il fait partie des fondateurs de la coopérative Jamana, les Echos, Radio Bamakan, Ndlr) », a-t-il dit.
