Le document, qui va réguler notamment la gestion des financements internationaux du processus électoral, vient d'être signé par le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina, qui a représenté le gouvernement malgache et le représentant du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Madagascar, Fatma Samoura.
Le PACEM, une fois signé, permettra à la communauté internationale de verser au "Panier commun" sa part de contribution financière devant soutenir le processus électoral.
En ce qui concerne la budgétisation du processus électoral, la communauté internationale va entièrement prendre en charge les financements afférents, sauf pour les dépenses de fonctionnement, les charges relatives aux personnels non permanents et les arriérés de la Commission électorale nationale indépendante de la transition (CENIT), a-t-on indiqué.
Selon les évaluations des experts électoraux des Nations Unies qui se sont rendus à Madagascar en avril dernier, Madagascar a besoin d'un budget de 71 millions de dollars pour organiser les élections qui devront se tenir à partir du mois de mai 2013.
Les fonds manquants pour les préparations des quatre élections dont les deux tours de l'élection présidentielle, les législatives ainsi que les municipales avoisinent la somme de 66 millions de dollars. Jusqu'à maintenant, l'Etat malgache a déjà déboursé environ 3 millions de dollars tandis que la communauté internationale a fourni près de 239.000 dollars. Le PACEM a été fortement critiqué par l'autorité de transition comme un simple document indicatif qui ne comporte aucun engagement de la communauté internationale à financer les futures élections. Selon le calendrier défini en août dernier, le premier tour de la présidentielle aura lieu le 8 mai 2013, le second tour en simultané avec les élections législatives le 3 juillet 2013 et la municipaux aura lieu le 23 octobre 2013.
