Madagascar : 16 personnes amnistiées, dont le ministre actuel des Affaires étrangères

Afriquinfos Editeur
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Parmi ces personnes se trouvent une dizaine de militaires dont des officiers condamnés dans le cadre de l'affaire de tentative de coup d'Etat à la Base Aéronavale d'Ivato (BANI) en 2006.

L'amnistie large et de plein droit est accordée pour les personnes ayant commis des infractions liées aux événements politiques entre 2002 et 2009 selon la loi d'amnistie adoptée en avril dernier par les deux chambres du Parlement de la transition malgache.

Selon la feuille de route pour la sortie de crise malgache signée par onze entités politiques malgaches en septembre 2011, la loi d'amnistie devra être mise en oeuvre afin d'assurer la liberté politique de tous les citoyens dans le processus inclusif de transition, débouchant sur la tenue d'élections libres, justes et crédibles.

D'après le calendrier électoral rectifié et publié par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour la transition ( CENIT), le premier tour de l'élection présidentielle devra se faire le 24 juillet prochain, le deuxième tour en cumulée avec les législatives, le 25 septembre et les municipales le 23 octobre prochain.

A part les demandes d'amnistie effectuées par les concernés, la Troïka de la Communauté de développement de l'Afrique Australe ( SADC) a demandé au Parlement de la transition malgache d'adopter une loi accordant une amnistie générale au président de la transition, Andry Rajoelina, à l'ancien président malgache exilé en Afrique du sud, Marc Ravalomanana, ainsi qu'aux forces de sécurité malgaches ayant participé à la crise de 2009.