Samedi dernier, la consultation des parties malgaches dirigée par le médiateur de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC) et du GIC-M, Joachim Chissano, a exigé le retrait des trois candidats controversés à la course à la magistrature suprême d'ici la fin de mois de juillet.
Il s'agit du président de la transition Andry Rajoelina, de l’ancien président Didier Ratsiraka et de l'ex-première dame, Lalao Ravalomanana.
Au cas où ils ne retirent pas avant la date butoir, le GIC-M menace d'imposer des sanctions ciblées, de suspendre l'appui technique et financier au processus électoral et de ne pas reconnaître les résultats du scrutin.
Selon la CENIT, le premier tour de la présidentielle pourrait avoir lieu au plus tôt au mois de septembre et les législatives en novembre tout, en indiquant que l'entité est techniquement prête pour l'organisation de ces élections.