Madagascar : Une mission à Bruxelles pour sortir de la liste noire

Afriquinfos Editeur
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Ce déplacement aura lieu avant la session en novembre prochain de la Commission de Sécurité Aérienne de l'Union Européenne, et va défendre le dossier de la compagnie Air Madagascar. Le ministère malgache des Transports a avancé que la compagnie ne devrait plus figurer dans cette liste étant donné que les dispositions du plan d'actions correctrices et préventives ont été mises en œuvre avec l'Aviation Civile de Madagascar (ACM) et transmis à la Commission de l'Union Européenne.

 En parallèle, des efforts d'amélioration dans différents domaines ont été entrepris au sein d’Air Madagascar dont l'acquisition de deux nouveaux Airbus A340 en collaboration avec Air France et la nouvelle coopération avec Air Austral.

 Par ailleurs, des audits y ont également été faits, notamment l' audit IOSA qui est un audit de sécurité réalisé par l'IATA ( International Air Transport Association) sur le respect des normes de sécurité préconisées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) ainsi que l'audit EASA qui est un audit effectué par l'Agence spécialisée de l'UE pour vérifier la mise en application des directives européennes concernant l'exploitation commerciale des aéronefs. Les résultats de ces deux audits sont positifs à 90%, à part quelques actions correctrices complémentaires qu'Air Madagascar prévoit de finaliser d'ici la fin du mois d'Octobre, a-t-on précisé. Le ministère malgache a indiqué que tous les documents relatifs auxdites actions ainsi que les différents rapports d'audits ont été déposés à la délégation de l'Union Européenne le 24 septembre dernier, bien avant le délai imparti du 30 septembre fixé par la CEAC.

En avril 2011, la CEAC, l'instance européenne chargée de contrôler le niveau de sécurité de tous les appareils desservant l'Europe, a notifié que les Boeing 767-300 qui ont desservi la capitale française Paris et Marseille, ne devront plus survoler l'espace aérien de l'Europe jusqu'à nouvel ordre pour des anomalies graves et d'un problème de sécurité majeure.