La suspension de Madagascar au processus de l'EITI, qui a été décidée depuis octobre 2011 à Jakarta, va être prolongée jusqu'en octobre 2013.
L'année dernière, le Conseil d'Administration de l'EITI international a décidé d'attendre la reconnaissance internationale des dirigeants actuels avant d'examiner le rapport de validation de Madagascar sur sa conformité à l'EITI.
Pour le moment, la Grande Ile n'est pas radiée du processus, ce qui implique que le financement y afférent est toujours disponible pour Madagascar.
Madagascar a adhéré à cette norme mondiale en 2008. C'est une initiative tripartite, conduite par l'Etat malgache, avec la participation à voix égale des organisations de la société civile et des compagnies minières.
Un rapport de réconciliation doit être publié chaque année qui consiste à confronter les obligations fiscales et parafiscales comme les impôts, les taxes et redevances, versées par les industries extractives par rapport aux recettes effectives reçues par l'Etat.
La transparence et la conformité à l'EITI procure de nombreux avantages à l'Etat, aux compagnies minières et à la société civile.
Lors du rapport de réconciliation durant l'année fiscale 2010, les paiements d'impôts des neuf sociétés du secteur extractif ont rapporté aux caisses de l'Etat d'un montant total de 318.272.162. 291 Ariary (environ 159 millions USD).