Selon le département de la biologie et de l'écologie végétale (DBEV) de l'université d'Antananarivo, le genre "Dalbergia" est constitué de 250 espèces d'arbres, d'arbustes et de lianes dans le monde entier mais cette proposition d'inscription concerne seulement les 48 espèces de Dalbergia endémiques de Madagascar qui regroupent les bois de rose et les palissandres.
L'Annexe II de la CITES concerne la liste des espèces qui, bien que n'étant pas nécessairement menacées actuellement d'extinction, pourraient le devenir si le commerce de leurs spécimens n'était pas étroitement contrôlé.
Le commerce international des spécimens des espèces inscrites à l'Annexe II peut être autorisé et doit dans ce cas être couvert par un permis d'exportation ou un certificat de réexportation.
Selon le DBEV, les bois de rose et les palissandres remplissent les critères d'inscription à l'Annexe II de la CITES comme quoi le commerce de leurs spécimens doit être réglementé pour éviter une exploitation incompatible avec leur survie.
L'inscription des espèces du genre Dalbergia dans l'annexe II de la CITES permettrait d'assurer que toute exportation soit accompagnée d'un permis CITES qui atteste que les spécimens ont été collectés conformément aux lois en vigueur et par des méthodes non préjudiciables à la survie des espèces, a-t-on indiqué.
Sur le marché national et international, le genre Dalbergia est le plus cher. Les bois de rose atteignent environ 6.000 euros la tonne. Ces dernières années, les exploitations illicites sont de plus en plus nombreuses et ont lieu même dans les Aires Protégées malgaches.