Cette baisse est causée en premier lieu par une variabilité climatique de plus en plus marquante pour les grands greniers à riz de Madagascar. L'impact du changement climatique notamment le retard de démarrage de la saison de pluies, l'insuffisance de pluviométrie, s'est fait sentir de façon significative sur la riziculture à Madagascar, entraînant des retards de repiquage surtout dans les rizières à mauvaise maîtrise d'eau, a-t-on précisé.
La baisse de la production est également causée par l'invasion acridienne et l'anticipation par les acteurs des dégâts attendus. Ainsi, une rigidité des prix a été remarquée pendant la période de récolte, a indiqué l'Observatoire de riz. En ce qui concerne les importations, d'après les statistiques douanières, les quantités importées entre janvier et mai 2013 ont été évaluées à 127.400 tonnes, soit 12.000 tonnes de plus que pour les 4 premiers mois de l'année 2012 et un record par rapport aux années précédentes. Par ailleurs, l'Observatoire de riz indique que les prix du riz à l'international ont été stables. Cette quantité et la stabilité des cours internationaux n'ont pas eu cependant d'impact sur les prix du riz blanc local sur le marché national.
Notons que la production de riz à Madagascar atteint les 5,9 millions de tonnes par an, une production qui est insuffisante à la consommation locale nécessitant chaque année des importations.