"L'UE est d'avis qu'un référendum pacifique et crédible sur la constitution représente une étape importante dans la préparation des élections démocratiques et justifierait une suspension de la majorité de toutes les mesures restrictives visées de l'UE contre les individus et entités", a-t-on pu lire dans la conclusion adoptée par les ministres des Affaires étrangères de l'UE réunis à Bruxelles.
L'UE est encouragée par les progrès enregistrés par le gouvernement d'unité nationale du Zimbabwe dans l'application de l'Accord politique global (GPA), a-t-on pu lire dans la conclusion.
Les ministres des Affaires étrangères ont salué l'engagement continu de la Communauté de développement de lAfrique australe ( SADC) dans l'application du GPA.
Ils ont déclaré que les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la liberté et la prospérité des Zimbabwéens justifiaient la suspension immédiate des mesures jusqu'à maintenant appliquées sous l'article 96 de l'Accord de Cotonou.
Après l'escalade des violences politiques liées aux élections de 2002 au Zimbabwe, l'UE a décidé d'introduire des mesures restrictives pour faire pression sur les personnes considérées comme responsables. Ces mesures ont été renouvelées chaque année depuis 2002.
En février 2011, l'UE a conclu que des progrès significatifs avaient été enregistrés pour résoudre la crise économique et améliorer les services sociaux.
De nouvelles élections sont prévues au Zimbabwe l'année prochaine, après un référendum sur une nouvelle constitution.