L’UE se joint aux appels à cesser les violences au Zimbabwe

Afriquinfos Editeur
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Dans un communiqué, la délégation de l'UE à Harare a exprimé cette position, sans mentionner nommément de parti, cependant tous les actes de violence récents sont attribués au MDC dirigé par l’ex-Premier ministre Morgan Tsvangirai.

"La délégation de l'UE est profondément préoccupée par toute forme de violence contre des membres de partis politiques. Les personnes responsables de ces violences doivent être amenées devant la justice. La violence politique et l'intimidation sont totalement inacceptables où que ce soit", indique ce communiqué.

L'UE encourage de plus toutes les parties à respecter les principes démocratiques et à contribuer à une société pacifique, juste et démocratique.

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Les ambassades des États-Unis et d'Australie ont publié lundi des communiqués dénonçant les violences, et l'ambassade canadienne a fait de même mardi.

Ces déclarations font suite aux violences qui ont secoué le MDC. Le 15 février, le trésorier général adjoint du parti, Elton Mangoma, aurait été agressé en présence de M. Tsvangirai. Le secrétaire général du parti, Tendai Biti, a échappé de justesse à l'assaut.

Mangoma et Biti sont soupçonnés de fer de lance d'une tentative de renouveller le leadership du parti et faire remplacer remplacer M. Tsvangirai qui tient la barre depuis la création du parti en 1999.    Bien que M. Tsvangirai ait pris ses distances des violences, il a indiqué que les actions de ceux qui cherchent sa destitution en dehors du congrès équivalaient à une tentative de coup d'Etat.

S'adressant à ses partisans le week-end passé, M. Tsvangirai a également accusé les diplomates et les bailleurs de fonds de fomenter des divisions au sein de son parti, dans l'espoir de dicter celui qui pourrait devenir le chef de file.