C’est lors des championnats du monde de Berlin en 2009 qu’éclata le scandale sur le genre sexuel de cette championne au physique plutôt masculin. Devant les soupçons, l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF) contraint la jeune athlète sud-africaine à passer des tests de féminité.
Les résultats révèlent que Caster Semenya est hermaphrodite avec une production inhabituelle de testostérone et un syndrome de l'insensibilité aux androgènes.
Un an plus tard en 2010, l’IAAF autorise Caster Semenya à retrouver la compétion.
A l’aube des JO, devenir le porte-drapeau de son pays est un bel hommage pour celle qui a subi les foudres des médias et des autres athlètes.
Dans un communiqué, le président du comité olympique sud-africain affirme que «Caster fait figure d'exemple absolu pour tous les sportifs et sportives en Afrique du Sud»
