Le diplomate français a exprimé cette détermination de son pays pour concrétiser cet objectif au cours d'un entretien avec le ministre congolais des Sports et de l'Education physique, Léon Alfred Opimbat.
A l'issue de leur entrevue, M. Valette a dit être venu discuter avec le ministre Opimbat, des points sur lesquels la France pourra être utile dans le cadre de la préparation de ces prochains jeux africains de 2015 à Brazzaville.
A cette occasion, M. Valette a indiqué qu'ils ont évoqué quelques pistes devant tenir compte de la formation et de la mise à niveau des athlètes congolais, afin que le rêve de ces jeux devienne une réalité pour tous les Congolais.
L'ambassadeur français a aussi manifesté la disponibilité de son pays à coopérer avec le Congo pour que le sport soit pratiqué régulièrement dans les établissements scolaires et à l'université.
"Le sport est un facteur important de santé publique et de coh ésion nationale", a-t-il affirmé.
Au sujet de ces 11èmes Jeux africains de Brazzaville, M. Opimbat s'est réjoui de l'obtention de la mobilisation institutionnelle car, le budget de l'Etat exercice 2012, en examen à l'Assemblée nationale, a pris en compte la préparation infrastructurelle et dans le cadre de la préparation technique, l' inscription des crédits devant permettre d'organiser les compétitions départementales et d'aller vers la détection des athlètes.
Pour M. Opimbat, la coopération avec d'autres pays dans la perspective de ces jeux de Brazzaville, est un élément important de la politique que son ministère devra mettre en place dans le cadre du sport et de l'éducation physique.
"Il nous reste d'obtenir la mobilisation des populations, parce que les jeux africains constituent un événement majeur pour le pays. Nous sommes en chantier à cet effet", a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de signer d'ici décembre prochain des contrats d'objectifs avec les fédérations sportives nationales en présence du Comité national olympique et sportif congolais (CNOSC), afin que chacun sache sa responsabilité pour ces jeux africains de 2015.
Les contrats d'objectifs vont permettre aux uns et aux autres de se mettre dans un cadre règlementaire, en vue d'apporter sa contribution, a-t-on appris.
"Sans contrats d'objectifs, nous ne pourrons pas espérer avoir de bons résultats pendant les prochains Jeux africains. C'est une démarche qui nous paraît obligatoire à suivre pour obtenir de bons résultats", a-t-il signifié.
