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M. Kenyatta, de retour à Nairobi à l'issue d'un sommet de trois jours de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a appelé les parties belligérantes à mettre fin à leurs affrontements qui durent depuis des mois.
« Nous encourageons non seulement le soutien au Sud-Soudan mais nous encourageons aussi les Sud-Soudanais eux-mêmes à prendre conscience qu'ils doivent travailler ensemble et que la violence n' est pas une solution », a-t-il déclaré dans un communiqué publié à son retour.
Le président a souligné que le peuple du Sud-Soudan avait déployé de grands efforts pour obtenir son indépendance, et fait valoir que le pays devait maintenant s'unir pour construire les institutions nécessaires afin de maintenir la paix et d'apporter la prospérité.
« C'est réellement en ce sens que nous, au Kenya, sommes prêts à les soutenir », a-t-il dit.
De nouveaux combats ont éclaté le 15 décembre 2013 dans ce pays, le plus récent à avoir été créé, lorsque le président Salva Kiir a déclaré que les soldats loyalistes de l'ex-vice-président Riek Machar, limogé en juillet, avaient mené une tentative de coup d'État.
M. Kiir appartient au groupe ethnique Dinka et M. Machar au groupe ethnique Lou Nuer, et ce conflit a été marqué par des violences ethniques croissantes.
Un accord pour la suspension des combats qui durent depuis un mois est entravé par le refus du gouvernement sud-soudanais de libérer 11 détenus politiques, une exigence des rebelles.