Récemment, le gouvernement a décidé de réduire les subventions sur les carburants, un budget colossal pour le pays, qui ne peut plus se le permettre. De ce fait, les égyptiens font la queue aux stations d’essence et sont en colère. Il ne reste plus que 3 jours d’approvisionnement dans les réserves de gasoil du pays.
Le gouvernement égyptien prit cette décision car il fit la promesse au Fond Monétaire International de réduire ses subventions en échange d’un prêt de 4,8 milliards de dollars (soit 3,5 milliards d’euros).
Mardi soir, le Chef de l’Etat, Moahmed Morsi, a tenu une « réunion d’urgence » en demandant au ministère de l’Energie de permettre une offre suffisante pour que les égyptiens aient encore accès à l’essence.
Cette crise qui pèse sur l’Egypte et ses citoyens a déjà eu des répercussions morales et sociales : des faits de violences ont été déclarés cette semaine aux alentours des stations essence.
