Face à la presse ce mercredi, d’entrée de jeu, Antoine Folly, président du Comité de normalisation de la FTF, a reconnu que la tâche qui leur a été confiée par la FIFA, n’est pas de tout repos : «C’est très compliqué en raison de l’état actuel de notre football. Il fallait d’abord discuter avec les acteurs et trouver des solutions qui ont entraîné les difficultés des précédents bureaux», a-t-il confié. Des discussions qui ont jusque-là achoppé et créé encore plus de scissions dans le monde du football togolais, rendant presque impossible l’organisation d’un Congrès électif. Malgré tout, Antoine Folly laisse entendre «que la normalisation est toujours en marche».
Aussi, annonce-t-il, l’organisation d’un Congrès statutaire pour le 24 octobre prochain. Il s’agira de faire adopter les nouvelles dispositions apportées aux statuts de la FTF. Celles-ci portent notamment sur l’alignement des régions administratives du Togo sur les Ligues, la démarcation entre le football amateur et celui d’élite (d’où la création d’une Ligue de football d’Elite qui va plus tard laisser sa place à la Ligue professionnelle), l’intégration du football féminin ou encore la restructuration du Comité exécutif de la Fédération et la mise en place d’un Tribunal arbitral national.
M. Folly dans ses oeuvres
Réagissant à la lettre signée par certains Eperviers relevant les dysfonctionnements au niveau de l’équipe nationale, Antoine Folly trouve la démarche légitime, mais se dédouane quelque peu. «Il faut dire que la gestion de l’équipe nationale revient certes à la Fédération mais la grande partie est assumée par l’Etat», a déclaré le président du Comité de normalisation. Sur le match avorté entre l’Egypte et le Togo, si tout avait été conclu, avec les autorités sportives égyptiennes, le refus de la partie togolaise de prendre en charge les primes des joueurs, aurait tout fait capoter, cite-t-il.
S’agissant des maillots, de l’état délabré des installations sportives et autres dysfonctionnements dénoncés par les joueurs, Antoine Folly a indiqué que tout était mis en œuvre pour les solutionner. Les amoureux du sport roi togolais n’ont donc plus qu’à prier.
T.W.
