Un accord a été signé mercredi en ce sens entre les deux parties pour la mise en oeuvre de ce projet qui s'inscrit dans la stratégie du gouvernement djiboutien relative à l'amélioration de l'accès à l'énergie dans ce petit pays de la Corne d'Afrique. Le coût de ce projet est estimé à 7,5 millions USD.
L'enveloppe financière comporte un prêt et un don du guichet concessionnel du Groupe de la BAD, le Fonds africain de développement, d'un montant respectif de 5,3 et de 0,4 millions de dollars.
Elle comporte également un don de 1,8 million USD du Fonds d' énergie durable pour l'Afrique (SEFA).
Les contributions de la BAD et du SEFA permettront de lever d' autres financements. Elles serviront également de catalyseur pour rallier des producteurs indépendants d'électricité géothermique.
L'exploitation du potentiel géothermique de la région du Lac Assal à travers ce projet devrait générer dans un premier temps quelque 50 MW d'énergie propre.
Lors de la première phase du projet, le gouvernement djiboutien initiera des forages exploratoires. Le secteur privé prendra le relais pour mener les forages de production, mettre en place les systèmes de collecte de vapeur, de production électrique et de transport vers le réseau national.
Depuis quelques années, la géothermique connaît un développement sans précédent en Afrique de l'est. En effet, elle attire de plus en plus d'investisseurs privés grâce à de nouveaux schémas de financement élaborés par les institutions de financement du développement telles que la BAD. Des pays comme l' Ouganda, la Tanzanie ou en encore l'Ethiopie recèlent d'un potentiel géothermique important.
Le potentiel géothermique de Djibouti est estimé à 1000 MW.