Abidjan (© 2024 Afriquinfos)- Du 13 au 17 novembre 2024, Abidjan a vibré au rythme de la 8è édition du FEJA (Festival de l’Electronique et du Jeu vidéo d’Afrique). Amateurs et professionnels du gaming venus de 10 pays dont le Togo, le Nigeria ou encore le Sénégal ont pu se réunir autour de ce rendez-vous désormais incontournable du gaming organisé par «Paradise Game» (société ivoirienne qui souhaite vulgariser le jeu vidéo en Afrique grâce à des évènements majeurs d’eSport et des supports numériques d’information sur le gaming).
Elle est bien loin l’époque où le gaming était juste un «passe-temps». De nos jours, il se révèle être une source d’employabilité. Et cela, «Paradise Game» en a fait son évangile lors de la 8è édition de son rendez-vous annuel dénommé FEJA. Cette édition a été marquée par des compétitions, des expositions, des ateliers de formation autour du thème «Gaming et employabilité des jeunes: quels enjeux pour l’Afrique»? Occasion pour les étudiants présents de mesurer le potentiel financier de ce secteur et d’y entrevoir une carrière professionnelle.
«Le FEJA est une opportunité pour nous informer sur ce secteur. Généralement, quand on parle de jeux vidéo, on voit seulement le volet divertissement. Pourtant, il y a de l’argent à se faire dans ce secteur. Nous jeunes Africains, nous allons aussi nous consacrer à cette activité de plus en plus», a confié Jean-Paul, étudiant en fin de cycle d’Electronique.
Pour les organisateurs, cette huitième édition a été un challenge savamment remporté car au-delà de réussir à fédérer des jeunes autour de l’aspect ludique du gaming, ils ont aussi été instruits sur les métiers qui peuvent en découler. «Nous avons organisé des panels et conférences qui ont vu la participation de plusieurs écoles évoluant dans des filières techniques. Ces visiteurs ou participants ont été initiés aux métiers des jeux vidéo tels que la modélisation 3D, la programmation et bien d’autres encore», a défendu Arnaud Adjoussou, Responsable Commercial de «Paradise Game».
Pour les professionnels du gaming, le FEJA est donc le carrefour de créativité par excellence et surtout offre annuellement l’opportunité de se mettre à jour autour des tendances du secteur.
Venus du Togo pour compétir dans les disciplines E-football et Tekken, Maathey Kossi Carinthon et Mood se disent heureux et satisfaits de leur présence au FEJA 8 et d’avoir remporté la finale de Tekken. «Nous avons participé au FEJA l’année dernière et avons été battus. Cette année, nous espérions une revanche mais nous avons encore été battus en E-football. Mais, nous retournons au Togo avec le titre de vainqueurs au Tekken contre la Côte d’Ivoire. Nous comptons revenir l’année prochaine au Festival, afin de remporter plusieurs autres compétitions», ont-ils assuré.
Au terme de la huitième édition du FEJA, en terme de bilan, ce sont des milliers de participants qui ont partagé une passion commune. Ce sont des vocations qui ont été révélées pour le plus grand bonheur des organisateurs qui promettent remettre le couvert en 2025, avec plus de surprises et d’innovations.
Victorine LENGA