Le ministère de l'Agriculture proclame l'existence de calamités publiques lesquelles seront entérinées par voie d'arrêté du ministre chargé de l'Agriculture relative à la législation phytosanitaire à Madagascar.
Depuis le mois de mai 2012, les essaims de criquets ont quitté l'aire grégarigène et ont envahi les autres régions dites "aires d'invasion" comprenant certaines zones de l'Anosy, Androy (sud), Atsimo Andrefana, Menabe (sud-ouest), Melaky, Bongolava, Bestiboka et Boeny (ouest), Itasy, Haute Matsiatra, Amoron'i Mania, Vakinankaratra, Analamanga (centre).
Durant leur passage, ils ont fait des ravages sur une grande partie de la biomasse végétale et se sont reproduits sur place. Actuellement, de nouvelles éclosions sont rencontrées dans les districts des régions touchées surtout à l'ouest et au centre du pays.
En septembre dernier, les bailleurs de fonds ont promis de reprendre leur financement dans les projets de lutte antiacridienne évalué à 9,7 millions de dollars à compter de cette année jusqu'en 2014.
Quelque 1,7 million de dollars de ce budget prévus pour lutter contre les criquets, seront alloués pour le traitement d'urgence et à court terme, c'est-à-dire jusqu'à la fin de cette année, tandis que les 8 millions de dollars restants seront utilisés pour les campagnes de lutte pendant les deux prochaines années, selon le ministère de l'Agriculture.
Avec cette reprise du financement, l'objectif du ministère est d'atteindre le seuil de tolérance étant donné que l'élimination est impossible, a-t-on indiqué.
