Entre 2004 et 2010, note cette structure, les adoptions d’enfants africains par des ressortissants d’autres continents ont augmenté de 400% ! Autour du phénomène, l’Acpf s’alarme plus de la passivité de la législation qui est censée le régir: « La majorité des soi-disant orphelins adoptés en provenance d'Afrique ont au moins un parent vivant et de nombreux enfants sont victimes de la traite ou vendus par leurs parents », décrit ce groupe de chercheurs basé en Ethiopie. Seulement une dizaine de pays africains ont ratifié la Convention de la Haye qui protège les enfants d’Afrique contre les adoptions illégales. L’Acpf souligne en outre que certains Etats d’Afrique donnent un coup de fouet à l’adoption internationale sur leur territoire pour bénéficier de l’aide des Etats développés. Un fait qui tient à la rigueur de l’arsenal juridique autour de l’adoption sur les autres continents du monde, à l’exception de l’Afrique.
«Les gens désireux d'adopter se tournent de plus en plus vers l'Afrique parce que les changements dans les modes d'adoption et les lois dans d'autres pays ont entraîné une pénurie d'enfants adoptables», illustre l’Acpf.
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