Eliminatoires CAN 2017 : Adébayor n’a toujours pas répondu à sa convocation

Afriquinfos Editeur 24 Vues
3 Min de Lecture

L’ex-capitaine des Eperviers, Sheyi Emmanuel Adebayor n’a, jusqu’à ce mardi, donné aucun signe de vie au staff technique de l’équipe nationale togolaise de football. A l’instar des 22 autres joueurs convoqués par Tom Saintfiet, un courrier lui a pourtant été adressé, l’invitant à prendre part au match de la 2ème journée des Eliminatoires opposant le Togo au Djibouti. «Tous les joueurs ont répondu à l’invitation qui leur a été envoyée depuis deux semaines et à ce jour, il est le seul à n’avoir pas répondu», a indiqué le sélectionneur belge des Eperviers.

 Le silence du joueur togolais est lié sans aucun doute à la polémique née du retrait du brassard lors de la 1ère journée de ces éliminatoires. Tom Saintfiet avait retiré le capitanat à Adébayor au profit de Mathieu Dossévi. Si pour le sélectionneur, «pour moi, tout le monde peut être capitaine, dans une équipe, ce n’est pas le brassard qui permet de bien jouer, le brassard c’est juste des formalités», le joueur lui, l’avait pris comme un affront et l’avait vertement fait savoir au cours de la conférence d’après match : «Je suis capitaine de cette équipe depuis 7 ou 8 ans et un matin, on me dit que je ne peux pas porter ce brassard. Cela veut dire qu’on peut aller à Djibouti et le coach va me mettre en tribunes. Dans ces conditions, je préfère quitter l’équipe avant qu’on ne me mette à l’écart ou en tribunes et je crois que ce sera mieux pour l’équipe », avait alors déclaré « Manu », qui ne cachait pas sa colère.

Cette attitude lui a d’ailleurs valu un avertissement du Comité de normalisation de la Fédération Togolaise de Football (FTF). Un courrier lui a été adressé dans ce sens : «Toutes ces attitudes démontrent à suffisance que vous avez manqué à votre rôle de leader naturel et d’exemple que vous devez assumer au sein de l’équipe nationale et que le sélectionneur ne s’était pas trompé en décidant de remettre le brassard de capitaine à une autre personne», pouvait-on y lire et de préciser : «Nous précisons que la récidive de l’un de ces faits ou de tout autre fait du même genre vous vaudra une sanction plus sévère».

 Boniface AGBE