«Nous avons un comité exécutif le 5 février à Kigali et la question sera posée vis-à-vis des élections présidentielles de la Fifa et donc il appartiendra à ce moment-là au Comité exécutif et à son président de décider de la voie à suivre», a déclaré Hicham El Amrani à Kigali, en marge de la signature d'un protocole d'entente entre les Confédérations africaine et asiatique (AFC) pour l'organisation de compétitions et des programmes de développement technique.
«C'est un aspect qui sera décidé par le Comité exécutif lui-même lors de sa réunion le 5 février», a-t-il ajouté.
La conclusion de l'accord de partenariat entre la CAF et l'AFC, dont le président, le Bahreini Cheikh Salman Bin Ebrahim Al Khalifa, est candidat à la présidence de la Fédération internationale, pourrait être un premier pas vers un soutien de l'Afrique pour le prétendant asiatique. Le choix du continent africain qui compte 54 fédérations nationales, pourrait s'avérer décisif dans l'issue du scrutin présidentiel de la Fifa, prévu le 26 février à Zurich.
La CAF dispose du plus gros réservoir de voix au Congrès de la Fédération internationale devant l'UEFA (53, Gibraltar n'étant pas reconnu par la Fifa), l'Asie (46), la Concacaf (Amérique du nord, centrale et Caraïbes, soit 35 voix), l'Océanie (11) et l'Amérique du sud (10).
Outre le Cheikh Salman (Bahreïn), Gianni Infantino, N.2 de l'UEFA, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le Prince jordanien Ali et le Français Jérôme Champagne se sont portés candidats à la présidence de la Fédération internationale.
Bella Edith