Le colonel Ahmed al-Ashmawi, un artificier à la direction de la sécurité du Caire, a été tué alors qu'il désamorçait une des deux bombes plantées près du palais présidentiel Ittihadiya, dans le quartier d'Héliopolis.
L'explosion a eu lieu deux jours après qu'une explosion a frappé un bâtiment de télécommunications en construction, dans la ville d'Octobre en périphérie du Caire, tuant une fillette et sa mère sur le coup.
Mercredi, au moins six personnes ont été blessées dans une série d'explosions survenues près de stations de métro en périphérie de la capitale et à l'extérieur d'une cour également près du palais présidentiel.
Depuis l'éviction de l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, une vague d'attaques et d'explosions ciblant le personnel de sécurité et des institutions publiques se sont multipliées, notamment dans la péninsule du Sinaï, avant de gagner récemment la capitale et les villes du Delta.
Ansar Beït al-Maqdess, un mouvement s'inspirant d'al-Qaïda, a revendiqué la plupart des attaques, arguant qu'il agit ainsi en représailles à la répression de la police contre les partisans de Morsi.
