Le Conseil de la Choura a ordonné de renvoyer les deux textes à la Cour suprême constitutionnelle pour vérifier ses validations.
La Cour suprême constitutionnelle avait rejeté le 18 février le projet de loi électorale et l'avait renvoyé au Conseil de la Choura pour amendement, jugeant certains articles du texte anti- constitutionnels.
Trois jours plus tard, la Conseil de la Choura avait approuvé l'amendement du texte et le président Mohamed Morsi l'avait approuvé également mais sans en référer à la Cour suprême constitutionnelle.
Le 6 mars, un tribunal administratif avait décidé de suspendre le décret présidentiel fixant la tenue des élections législatives au 22 avril et avait renvoyé le texte à la Cour suprême constitutionnelle.
Les députés islamistes ont rédigé ensuite un nouveau projet de loi électorale en tenant en compte les décisions de la Cour constitutionnelle.
