Djibouti : Tolérance zéro contre les embauches illégales des étrangers

Afriquinfos Editeur
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Selon l'inspectrice du travail, Koina Omar Dahelo qui dirige ses opérations, les contrôles inopinés porteront sur le nombre d' employés, le bulletin de salaire, le contrat de travail ou de stage ainsi que la régularité des déclarations auprès de la protection sociale.

Ces contrôles inopinés rentrent dans le cadre des prérogatives de l'Inspection du travail et des lois sociales (ITLS), a-t-elle affirmé

"Pour les employés djiboutiens, c'est la vérification de leur affiliation à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Pour les travailleurs étrangers, c'est la vérification des autorisations de travail", délivrées par l'Agence nationale de l' emploi de la formation et de l'insertion professionnelle (ANEFIP), a-t-elle précisé.

Le gouverment djiboutien offre aux entreprises la possibilité de s'informer auprès de l'ANEFIP qui met à leur disposition une base de données portant sur la disponibilité de main d'oeuvre nationale qualifiée pour les différents métiers.

A partir de là, si l'employeur constate que le profil ou le métier recherché n'est pas disponible, il peut faire appel à un employé étranger de son choix.

Cependant, il doit pour cela remplir certaines obligations, à savoir le dépôt d'une demande d'autorisation de travail auprès de l'ANEFIP pour l'employé qu'il compte faire venir dans le territoire djiboutien.

C'est avec cette autorisation de l'ANEFIP que l'employé en question pourra obtenir une carte de séjour auprès des services de police.

Située dans une zone d'instabilité touchée souvent par les guerres, la famine et les sécheresses, Djibouti fait face chaque année à un important flux de personnes déplacées issues des pays de la région qui s'installent et travaillent dans la clandestinité.