Seconde du genre après celle effectuée dans les régions de l'intérieur l'année dernière, cette tournée qui s'étalera sur 12 jours sera également l'occasion de recueillir les doléances des Djiboutiens sur les quatre secteurs d'évaluation du MAEP : démocratie et gouvernance politique, gouvernance économique, gouvernance des entreprises et développement socio-économique.
Il sera aussi question lors de cette caravane de sensibilisation d'évaluer l'apport de la société civile tant sur le plan collectif qu'au niveau du bon fonctionnement de l'administration centrale et à l'émergence d'un modèle démocratique caractérisé avant tout par une gestion saine et transparente de la chose publique. Selon le président-coordinateur de la commission nationale djiboutienne du MAEP, Abdoulkader Doualeh Waiss, le processus d'auto-évaluation de Djibouti est actuellement sur la bonne voie.
"Je suis assez fier du chemin qu'on a parcouru parce qu'un travail louable a été réalisé. Nous avons produit des documents sur la gouvernance politique et démocratique, sur la gouvernance économique. Nous avons également réalisés des questions transversales, ainsi que d'autres thèmes. Et nous sommes sur le point de boucler le document final d'Autoévaluation de Djibouti", a-t-il confié à Xinhua.
Adopté en mars 2003 à Abuja, le MAEP a pour fonction d'encourager les États à mettre en place des politiques, des normes et des pratiques qui mènent à la croissance et à la stabilité économiques, au développement durable et à l'intégration sous-régionale et continentale. C'est un programme accepté d'un commun accord et adopté volontairement par les Etats membres de l'Union Africaine en vue de promouvoir et de renforcer des normes élevées de gouvernance. L'évaluation par les pairs est un mécanisme d'auto-évaluation. A ce jour, 23 Etats y ont adhéré.
