L'origine de cet incendie qui n'a pas été encore déterminée officiellement serait, selon plusieurs témoins, due à des installations frauduleuses de câbles électriques.
Renforcé par les vents secs du khamsin qui soufflement en cette période d'été où le mercure avoisine régulièrement le 45 degrés, l'incendie a été maîtrisé après plus de deux heures par les pompiers. "Nous avons tout perdu. Regardez nos maisons, il ne reste plus rien. Nos maisons étaient tous en tôles ou en bois, il ne reste que de cendres", pleure une mère.
A Djibouti, il n'y a pas d'assurance pour les maisons des quartiers populaires. En cas d'incendie, l'Etat apporte souvent une contribution, aussi modeste soit-elle, pour la reconstruction. Mais c'est toujours le propriétaire qui doit payer la majorité de la facture de la reconstruction.
La forte chaleur de l'été et les vents du khamsin sont souvent propice dans ce petit pays de l'Afrique de l'est à de série d'incendies qui ravage chaque été les quartiers populaires de la capitale. C'est pourquoi les autorités compétentes et les médias se relaient afin de sensibiliser la population.