En effet, un accord d'Open Sky, signé par Djibouti en 2000, n' a jamais été vraiment opérationnalisé, et le nombre de compagnies aériennes desservant Djibouti reste très limité, malgré l'arrivée récente de Turkish Airlines.
L'aéroport international de Djibouti reçoit 200.000 passagers civils par an, avec une moyenne de huit vols commerciaux par jour.
Sa gestion avait été conviée en 2006 à Dubaï Port International, mais après la rupture du contrat de gestion en juillet 2011, il a été de nouveau placé sous l'autorité publique djiboutienne.
"Très vétuste, cet aéroport ne possède qu'un seul terminal avec une seule courroie de délivrance des bagages, qui est à la limite de la saturation. Le problème de l'accueil est aggravé par la procédure de délivrance des visas à l'arrivée qui conduit à des temps d'attente élevés pour les passagers", note cette étude.
Selon ce même document, les prix des billets à destination de Djibouti depuis les principales capitales européennes sont beaucoup plus élevés que pour des destinations proches, comme Sharm El Cheik, Hurgadha, Addis Abeba, Nairobi ou Kampala.
"Ce prix élevé s'explique par le poids excessif des taxes aéroportuaires parmi les plus élevées du monde et du coût de manutention", précise le rapport.
Le rapport cite Fly Dubai, la filiale bon marché d'Emirates, qui avait commencé une action promotionnelle en offrant des tarifs de l'ordre de 150 USD, mais qui, en l'absence d'une réduction des charges aéroportuaires, est contraint de relever ses billes à 500 USD.