Cette étude de référence, portant sur la mise en évidence de la "Plateforme d'analyse intégrée des risques" (PAIR/CARAD), est destinée à mieux éclairer les décideurs pour renforcer davantage la prévention des catastrophes naturelles qui peuvent affecter sévèrement le pays comme les inondations survenues en 1994 et en 2004.
Djibouti qui est situé à la croisée de plusieurs plaques tectoniques et présentant une configuration géophysique caractérisée par ses nombreux bassins versants est loin d'être épargné par les impacts dus aux catastrophes naturelles.
Le ministère djiboutien de l'Urbanisme et de l'Environnement estime que cette étude revêt un caractère stratégique car son département est en train de finaliser le Schéma Directeur d' Aménagement et d'Urbanisme de la ville de Djibouti.
Pour la ville de Djibouti qui concentre 60% de la population du pays, la quantification des menaces sismiques et inondations dans l'espace urbain de la capitale djiboutienne est d'une importance capitale en termes de perspectives d'aménagement urbain durable.
Les autorités djiboutienne ont décidé d'axer l'étude sur les modélisations sismiques et inondation qui se justifie par les conditions géologiques, géographiques et hydrométéorologiques, mais prévoient de l'adapter ultérieurement aux autres menaces susceptibles de causer des pertes et des dommages conséquents pour notre pays tels que la sécheresse, le Tsunami ou les risques technologiques.
