Selon le directeur général de la Protection Civile djiboutienne, le colonel Moussa Ragueh, le déclenchement du plan PPE consiste à la mise en alerte permanente, nuit et jour, de l'ensemble des équipes des sapeurs-pompiers de Djibouti reparties dans deux casernes qui sont renforcées à cette occasion par tous les moyens logistiques ainsi que la surveillance aquatique de trois plages de la capitale djiboutienne.
L'été djiboutien est caractérisé par le "khamsin", un vent sec, chaud, très poussiéreux et au souffle brûlant qui prend racine au sud-est de l'Egypte. Le khamsin signifie cinquaintaine en arabe, car le vent souffle pendant une cinquantaine de jours.
Avec une vitesse de 150 km/h, il arrache les feuilles des arbres et donne au ciel une teinte orange foncé, l'air se charge de poussière ce qui rend la respiration oppressante. Il provoque quelques violents orages.
"En période du khamsin, la moindre imprudence peut se transformer en catastrophe. Il faut redoubler de vigilance et observer les consignes de sécurité de la Protection Civile : ne pas laisser un feu sans surveillance, même naissant, ne pas laisser les enfants jouer avec des allumettes, ne jamais manipuler des produits volatiles près d'un feu, s'assurer que le cendre est éteint et ne pas le jeter n'importe où, avoir toujours à proximité un seau d'eau, éteindre le compteur après chaque coupure, et n' hésitez pas de téléphoner au 18 au moindre problème", a rappelé à cette occasion le directeur général de la Protection Civile djiboutienne, le Colonel Moussa Ragueh.
Depuis le 1er juin 2013, la capitale djiboutienne a connu cinq incendies majeurs qui ont ravagés plus de 70 habitations.