Lomé (© 2024 Afriquinfos)- Le Groupe MANSSAH, dirigé par Alain Foka a affirmé n’être ni de près ni de loin associé au changement de la Constitution du Togo opéré le 25 mars 2024 par l’Assemblée nationale. Cette déclaration du groupe vient confronter les rumeurs qui l’impliquent dans cette manœuvre.
«Que cela soit donc clair dans l’esprit de tous. Nous ne sommes ni de près ni de loin impliqués dans ce qui se passe actuellement au Togo. Mansssah, comme vous le savez depuis le début, travaille dans la transparence, la plus totale», a lu Jules Domche, porte-parole du Groupe dans un communiqué de mise au point. Le groupe dirigé par l’ancien journaliste de RFI, Alain Foka, réitère d’ailleurs que ses propositions dans le domaine de la gouvernance et des institutions contenues dans un certain nombre de supports n’auraient aucune similitude avec ce qui se passe actuellement au Togo.
Le co-fondateur de MANSSAH rejette plutôt le tort sur des «sorciers blancs» qui écument les chancelleries africaines, en précisant que la démarche de Manssah consiste à dénoncer et à proposer. «Allez sur les différentes plateformes de Manssah, allez vérifier ce que Manssah fait, ou ce que Manssah a proposé concernant la gouvernance et les institutions, et faites vous-même la comparaison avec ce qui se fait actuellement au Togo», a invité le porte-parole Jules Domche.
Selon lui, à Manssah, c’est la vision. Sans vision, il n’est pas possible de parler de système politique. Le Groupe exhorte en fin de compte ceux qui veulent transformer l’Afrique à une véritable refondation des institutions du continent. Depuis le vote du changement constitutionnel le 25 mars 2024 au Togo, beaucoup soutiennent sur la toile (en terre togolaise) que le Camerounais Alain Foka est le cerveau de ce changement constitutionnel. Sur la toile, les internautes se déchainent sur ce denier à qui ils demandent « d’ailleurs de se prononcer sur la situation socio-politique qui prévaut actuellement au Togo ».
Pour Monsieur Foka et ses collaborateurs, les détracteurs de Manssah, essentiellement sur le sujet relatif à la révision de la Constitution du Togo, se trompent de cible. «Tous ceux qui s’attaquent à nous aujourd’hui restent curieusement très silencieux lorsque les sorciers blancs écument nos chancelleries à longueur de journée pour justement proposer des choses insoutenables à nos dirigeants et malheureusement, ces choses sont souvent facilement adoptées sous le silence complice de ceux qui nous attaquent aujourd’hui », a dénoncé Jules Domche.
Visiblement, ces accusations n’ébranlent pas les responsables du Groupe Manssah. Ils sont conscients qu’avec leur projet, ils allaient essuyer pas mal de critiques de la part des leurs. «Il était donc question pour nous de faire cette précision-là afin que nul n’en ignore. Le jour où Manssah sera impliqué dans une réforme constitutionnelle ou dans quelque projet de transformation institutionnelle en Afrique, vous serez les premiers informés. Nous ne travaillons pas dans l’obscurité», a insisté le Groupe Manssah.
En octobre 2023, lors du lancement de ses activités à Lomé, la capitale du Togo, des rumeurs de collusion entre le Groupe Manssah et le Gouvernement en place ont déjà circulé en ligne.
V. A.