"Une action audacieuse doit être prise par le président Assad en Syrie pour mettre de la vraie énergie dans l'application du plan de paix en six points", a rapporté le média citant M. Annan qui s'exprimait lors d'une conférence de presse en présence du Premier ministre libanaise Najib Mikati.
"Je veux vraiment voir les choses bouger plus vite que jusqu'à présent", a-t-il souligné.
M. Annan a ajouté qu'il était "convaincu que le chef de l'ONU Ban Ki-moon prend les mesures nécessaires pour maintenir une mission impartiale dans le pays (Syrie)", notant que "le Conseil de sécurité de l'ONU décide quand le plan de paix a échoué".
Par ailleurs, l'émissaire a déclaré que le Liban a déployé tous les efforts possibles pour contrôler les frontières avec la Syrie et déjouer tous les trafics d'armes possibles. "Les autorités libanaises nous ont confirmé que leurs frontières avec la Syrie n'étaient pas utilisées pour faire du trafic d'armes", a-t-il poursuivi.
M. Annan a informé avoir discuté avec le Premier ministre libanais des mesures prises par le Liban et la Jordanie pour éviter les répercussions de la crise syrienne. "Nous tentons d'atteindre une solution pacifique à la crise en Syrie, et nous condamnons le massacre de Houla et les autres meurtres commis dans ce pays".
De plus, M. Annan a promis que l'ONU soutiendrait le Liban dans l'affaire des pèlerins chiites enlevés en Syrie.
M. Annan est arrivé jeudi à Beyrouth où il a rencontré le président Michel Sleimane, le speaker de la Chambre, Nabih Berri, et le Premier ministre.
L'émissaire a quitté le Liban pour la capitale du Qatar, Doha.
