La 11è édition de la Conférence Annuelle de l’ABLC fait de l’Afrique un allié des fintechs

Afriquinfos Editeur
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Paris (© 2022 Afriquinfos)- L’African Business Lawyer’s Club (ABLC) a tenu sa 11ème édition de sa conférence annuelle ce vendredi 07 octobre 2022 au siège du MEDEF International. Une occasion pour les acteurs majeurs du secteur de la fintech du continent d’échanger autour du potentiel de croissance économique que les fintechs offrent, et également des freins au développement auxquels elles font face sur le continent africain.

Axée autour du thème « Fintechs en Afrique : catalyseurs de croissance», cette édition 2022 de la conférence annuelle de l’ABLC a permis de se pencher sur les défis auxquels font face les investisseurs, institutions financières, universités et incubateurs & accélérateurs de start-up.

Des utilisateurs et les investisseurs sont entièrement convaincus de l’utilité et du potentiel que les fintechs africaines représentent sur un continent où l’accès à internet s’améliore à grande vitesse et le taux de bancarisation reste relativement faible.

Deux tables rondes axées autour des thèmes-ci : «Les fintechs, levier de croissance des PME : états des lieux et dynamiques»  et «Écosystèmes de la fintech africaine : le futur de la réglementation», étaient au menu de la rencontre.  Elles ont permis aux start-ups émergentes de la fintech africaine et acteurs traditionnels d’échanger. Il a été également question aux participants de plancher sur la problématique de la réglementation applicable et l’uniformatisation du cadre réglementaire africain, encore incertain et hétéroclite.

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Parmi les différents acteurs, on note la présence de : Moulaye Taboure, PDG de Anka, Selia Mamadou-Bankole, conseillère juridique secteur privé et opérations non souveraines à la BAD, Tidiane Camara, directeur juridique de de Chippercashl et Ismail Chaib, Lead Product & Technology de Yassir, Babacar Seck, Senior investment officer, Maria Adebayo, Data & Technology Transactions Associate chez Latham & Watkins, Shams Radjabaly, co-fondateur de Moneco et de Maxime Bayen, co-fondateur de Africa the Big Deal.

«La fintech africaine est en train d’émerger et de se consolider comme un foyer d’investissement, avec une proportion de financements et une taille moyenne toujours en progression, apportant des emplois, de la croissance et une inclusion financière aux économies africaines. L’histoire ne fait que commencer», dixit Thierry Nkiliyehe, président de l’ABLC.

Créé en mai 2011 sous forme d’association de la loi de 1901, l’African Business Lawyers Club réunit des jeunes professionnels du droit animés par la volonté de promouvoir auprès d’investisseurs et de praticiens intéressés l’Afrique. L’ABLC est composé de plus d’une centaine de membres issus de tous les horizons du continent africain et exerçant le Droit des Affaires en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.

V. A.