Le Burkina Faso prêt pour accueillir l’édition 2023 du FESPACO

Afriquinfos Editeur
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Ouagadougou (© 2023 Afriquinfos)- La 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’est ouvert ce samedi 25 février. La cérémonie d’ouverture été présidée par le Premier ministre, Me Apollinaire Kyélèm de Tambela et son homologue du Mali, Choguel Kokala Maïga. Jusqu’au 4 mars prochain, la course à la succession du Somalien Khadar Ahmed est donc officiellement lancée. Pour accueillir ce qui est désormais le rendez-vous incontournable du 7ème art africain, les Burkinabè ont mis les petits plats dans les grands.

Placée sous le thème ‘’Cinémas d’Afrique et Culture de Paix’’, cette édition du FESPACO verra les 170 films qui ont été retenus, projetés tout au long du festival. Les salles du cinéma de la capitale burkinabè se sont apprêtées pour l’occasion. « Nous avons repris la peinture au niveau de la grande salle et la peinture au sol…c’est l’ensemble des appareils de climatisation de la grande salle et du hall qui ont été changés, confie Ibrahim Dramé, Ibrahim Dramé, le directeur de l’équipement et des services de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), tout en précisant qu’au niveau de l’estrade, il y avait des carreaux manquants et cela a été rénové.

Pour certains besoins, le comité d’organisation a revu les installations. « Au niveau des toilettes, nous avons repris toute la tuyauterie des toilettes ainsi que les appareillages, les extracteurs d’air, les portes des toilettes, ont été changés. Avant, c’était en bois qui étaient totalement usé maintenant. On a préféré mettre de l’aluminium pour que cela puisse durer dans le temps. Au niveau de la salle de projection les travaux de peinture ont été réalisés », a détaillé Ibrahim Dramé, qui a rassuré que tout est fin prêt pour accueillir les festivaliers.

Au Ciné Neerwaya, Rakis Rodrigue Kaboré, le coordonnateur du groupe Neerwaya fait le point des préparatifs, « On a fini le nettoyage, on a remis une belle robe on a refait la peinture, on a fait des petites formations entre nous (personnel) parce que vous savez, en marge de la sécurité, les choses changent un peu donc il faut aussi que le personnel puisse s’adapter à l’évolution un peu cinématographique mais surtout aussi sur le plan sécuritaire parce qu’aujourd’hui il faut avouer que les choses ne sont plus comme avant », a-t-il détaillé.

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Le président de l’Association professionnelle des exploitants des salles de cinéma du Burkina, Rakis Rodrigue Kaboré, a insisté sur le rôle des hommes qui travaillent dans l’ombre. « Le dernier rempart ce sont les techniciens qui sont là depuis hier. Ils font déjà les essais de telle sorte que les films, quel que soit le format, puisse passer en salle de cinéma. Quel que soit le film que vous allez faire, sur le format que vous allez le faire, en tout cas on peut prendre l’engagement de le diffuser dans la qualité que vous avez produit et réalisé votre film », s’est-il félicité.

Rappelons que pour cette 28ème édition, onze catégories seront primées. Quinze (15) films ont été choisis pour la section phare avec des œuvres d’originaires du Cameroun, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Sénégal, de l’Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’Ile Maurice, du Maroc, de l’Algérie et de la République dominicaine.

Boniface T.