Selon la Banque Mondiale, l’aide publique au développement est détournée par les politiciens et les bureaucrates au pouvoir

Afriquinfos Editeur
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Addis-Abeba (© 2020 Afriquinfos)- La Banque mondiale a mené une étude dans 22 pays dont 18 africains. Sa conclusion est sans ambages, une partie de l’aide publique au développement profite à des fins personnelles aux élites de ces pays en développement.

L’intitulée de l’étude  de la Banque Mondiale en dit déjà long : « L’aide financière accaparée par les élites ». Dans le document, l’institution financière dont des experts ont parcouru 22 pays à savoir, l’Afghanistan, l’Arménie, le Burkina Faso, le Burundi, l’ Erythrée, l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée Bissau, la Guyane, la République du Kirghize, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, le Niger, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé et Principe, la Sierra Leone, la Tanzanie et la Zambie, est arrivée à la conclusion qu’un partie non négligeable de l’aide publique au développement finissait dans des comptes offshores. Plus précisément, 5% à 15 % des enveloppes de la BM dédié aux projets de développement étaient détournées.

La Banque Mondiale fait également savoir que cette captation de l’aide publique au développement, est l’œuvre des élites des pays concernés à savoir les politiciens et les bureaucrates au pouvoir.     

Les trois économistes du département de recherche de la Banque mondiale, indiquent n’avoir pas pris en comptes dans les montants incriminés, les possibles dépenses en immobilier ou en biens de luxe. Les fonds détournés pourraient s’avérer donc plus importants.

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S.B.