La CEMAC veut lever 3,9 milliards d’euros en novembre prochain autour de douze projets intégrateurs

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Brazzaville (© 2020 Afriquinfos)- Michel-Cyr Djiena Wembou, secrétaire permanent du Programme des réformes économiques de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(Cémac), a annoncé ce jeudi la tenue  « d’une  table ronde qui se tiendra les 16 et 17 novembre 2020 à Bruxelles probablement dans les locaux de l’Union européenne » (UE).

L’objectif de la rencontre est de réunir les donateurs à la rencontre pour lever près de quatre milliards d’euros en vue de financer douze projets intégrateurs, et donc permettra de palier l’intégration économique qui connaît également d’énormes faiblesses.

La conférence doit « mobiliser près de 2.563,4 milliards de Francs CFA (plus de 3,9 milliards d’euros) pour le financement de douze projets intégrateurs », a-t-il ajouté sans donner de précision. Les pays de la Cémac, qui réunit six pays producteurs de matières premières dont le Cameroun, le Gabon et le Congo-Brazzaville, regroupe également la Guinée-Equatoriale, la Centrafrique et le Tchad, sont souvent victimes de la « malédiction des ressources », notamment pour les pays pétroliers qui subissent la chute des cours (Congo-Brazzaville, Gabon, Guinée-Equatoriale).

Déjà fortement endetté, le Congo-Brazzaville anticipe une récession de -9% cette année en raison de la pandémie de Covid-19.Ces pays sont confrontés au problème lancinant de la diversification de leur économie.

- Advertisement -

« Les États n’ont toujours pas mis en place de manière vigoureuse les réformes qui concourent à l’amélioration du climat des affaires, à la diversification de l’économie et au renforcement du capital humain », a regretté Michel-Cyr Djiena Wembou.

Grâce à des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette », a-t-il souligné.

S’agissant des accords conclus avec le Fonds monétaire international (FMI), le rapport note que certains pays ont toutefois atteint une « stabilisation du cadre macro-économique et une meilleure gestion de la dette ».

I.N.