Envahir le Kenya: Muhoozi Kainerugaba présente ses excuses à Afande William Ruto

Afriquinfos Editeur
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The son of Uganda's President Yoweri Museveni, Major General Muhoozi Kainerugaba attends a ceremony in which he was promoted from Brigadier to Major General at the country's military headquarters in Kampala on May 25, 2016. - The son of Uganda's President Yoweri Museveni, one of Africa's longest-serving leaders, has rejected claims that he plans to succeed his father, reports said Thursday. Muhoozi Kainerugaba, speaking on May 25 after he was promoted from Brigadier to Major General, heading the Special Forces Command (SFC), said he was "happy with being in the military", the government-owned New Vision newspaper reported. (Photo by PETER BUSOMOKE / AFP)

Kampala (© 2022 Afriquinfos)- L’Ouganda et le Kenya étaient-ils au bord d’essuyer une crise diplomatique ? Alors qu’il menaçait d’envahir le Kenya dans des tweet publiés début octobre, le fils du président ougandais Yoweri Museveni, Muhoozi Kainerugaba a présenté ses excuses au président Kenya.

« Je n’ai jamais eu aucun problème avec Afande Ruto« , a tweeté jeudi soir M. Kainerugaba, en référence au nouveau président kényan William Ruto. « Si j’ai commis une erreur quelque part, je lui demande pardon en tant que son petit frère« , a-t-il poursuivi.

Les diatribes du général Kainerugaba, fils aîné âgé de 48 ans du chef de l’Etat, avaient offensé le voisin kényan.

Le fils du président avait notamment suggéré qu’il lui faudrait, à lui et son armée, pas « deux semaines » pour s’emparer de la capitale kényane Nairobi. Muhoozi Kainerugaba avait poursuivi en énumérant, goguenard, les noms des quartiers de la capitale kényane où il pourrait s’installer, puis en promettant d’y emmener sa femme, le tout non sans avoir exprimé ses regrets que l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, n’ait pas brigué un troisième mandat.

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Dans sa série de messages du 3 octobre sur Twitter, le fils du président ougandais avait également reproché à l’ancien chef de l’Etat kényan Uhuru Kenyatta de ne pas s’être représenté à présidentielle d’août, alors que la Constitution lui interdisait de faire plus de deux mandats.

Au pouvoir depuis 1986, le président Yoweri Museveni a dû présenter ses excuses au Kenya à ses « frères et soeurs kényans » deux jours plus tard pour des propos tenus par son propre fils et avait reproché à ce dernier de « s’être ingéré dans les affaires » du Kenya.

Le 4 octobre, Muhoozi Kainerugaba avait été démis de son poste de commandant des forces terrestres.

Courant cette même année, une série de propos sur Twitter de Muhoozi Kainerugaba en faveur des rebelles de la région éthiopienne rebelle du Tigré, en conflit avec les autorités fédérales, avait également courroucé les autorités d’Addis Abeba.

V.A.