New York (© 2021 Afriquinfos)– A l’instar d’un Barack Obama qui citait souvent le Ghana en exemple pour son modèle de démocratie, Joe Biden a lui aussi trouvé son chouchou sur le continent. Il s’agit de la Zambie que le locataire de Maison Blanche lors de son discours à la tribune des Nations-Unies, a encensé pour sa récente alternance politique qui a vu un opposant prendre le pouvoir.
Le passage de témoin entre un président en exercice et un opposant n’est chose fréquente sur le continent. En août dernier, Hakainde Hichilema à sa 6ème tentative a battu au premier tour le président sortant, Edgar Lungu, par une victoire écrasante de plus d’un million de voix. Mieux, le Front patriotique de M. Lungu a accepté la défaite et félicité M. Hichilema alors même que ce dernier émettait des réserves sur la crédibilité du scrutin. De quoi retenir l’attention du n°1 américain qui s’en est réjoui lors de la 76ème Assemblée générale de l’ONU : « Le monde démocratique existe partout. Il est incarné par les militants anti-corruption, les défenseurs des droits de l’homme, il est incarné également par la jeunesse zambienne qui, pour la première fois, a utilisé le pouvoir de son bulletin de vote, se rendant massivement aux urnes pour dénoncer la corruption et tracer une nouvelle voix pour son pays ».
En effet la jeunesse zambienne s’est mobilisée pour cette élection et ce changement politique a été insufflé par elle. Les jeunes, souvent accusés d’être réticents à voter se sont présentés en grand nombre et ont généralement rejeté le président Edgar Lungu.
Près de 70% d’électeurs se sont rendus aux urnes en août dernier en majorité des jeunes.
S.B.
