Le rapport de situation rendu public lundi par le BNGRC fait état de 24 morts, 81 blessés, 3 disparus et 259 386 sans-abris. Ce rapport a fait savoir que Giovanna a totalement détruit 29 053 cases, endommagé 14 539 et inondé 825 autres sur tout le territoire national.
Des aides de la part des partenaires nationaux et internationaux du BNRGC ont été dépêchés dans les districts gravement touchés. Un bateau apportant des aides de la part de la Croix-Rouge arrive également au port de Toamasina situé au nord-est de la capitale, tandis qu'une centaine des jeunes bénévoles se mobilisent actuellement pour la distribution de ces aides.
Le cyclone Giovanna est entré par la côte est de Madagascar la nuit du lundi le 13 février et est sorti du pays la nuit du 14 février par la côte sud-ouest. Il a fait un demi-tour dans le canal de Mozambique avant d'accoster la partie sud-est de la grande île et continuer sa trajectoire vers l'océan Indien.
Prévu de s'effondrer dans l'océan Indien le jeudi 23 février, Giovanna s'affaiblit en tempête tropicale en poursuivant son déplacement vers l'est de Madagascar. En s'éloignant progressivement des côtes sud-est de la grande île, il s'est situé à 650 km au sud-est de Taolagnaro, lundi vers 07h00 locale (14h00 GMT), selon les données du Centre météorologique d'Antananarivo.
Notons que Madagascar se trouve dans l'hémisphère sud et dans le bassin cyclonique de l'océan Indien où une dizaine de perturbations tropicales se forment chaque année à partir du 15 novembre au 30 avril de chaque année.
D'après le Centre météorologique d'Antananarivo, quatre parmi une centaine des cyclones qui ont passé à Madagascar pendant les trente dernières années, ont été très remarquables, à savoir, Kamisy en avril 1984, Honorine en mars 1986, Géralda en février 1994, et Gafilo en mars 2004.