Un violeur en série se suicide pour échapper à la justice

Afriquinfos Editeur
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C’était la semaine dernière que le tristement célèbre violeur multirécidiviste Sifiso Makhubo devait faire face à ses crimes. Le procès n’aura cependant jamais lieu : le criminel, qui devait se retrouver devant le tribunal pour la deuxième fois pour viol, s’est pendu dans sa cellule de prison avec son drap.

Il devait être jugé pour 122 charges de viol, kidnapping, tentative de meurtre et vol. L’homme aurait fait au moins 35 victimes, femmes et enfants, dont la plus jeune n’a pas plus de dix ans. De plus, étant séropositif, il a inoculé le SIDA a plusieurs de ses victimes en connaissance de cause.

L’Afrique du Sud a le taux de violence sexuelle le plus élevé au monde ; c’est aussi le pays avec le plus grand nombre d’individus atteints du VIH, avec environ 5,5 millions de cas recensés. Sifiso Makhubo en est un sinistre exemple.

Ce suicide exempte le criminel de procès ; il prive du même coup les victimes et leurs familles de la justice dont elles avaient grand besoin. Selon certaines sources toutefois, la nouvelle de son décès aurait provoqué l’allégresse générale parmi les victimes, qui considéreraient que justice a effectivement été rendue, bien que par un biais inattendu.

« Le monde se portera bien mieux sans lui », a commenté Vincentia Dlamini-Ngobese de l’association Women and Men Against Child Abuse. « Vous savez, c’est un monstre en moins sur Terre, peu importe que ce soit lui qui ait choisi sa propre sentence de mort ».