"Cette mesure est prise dans le but d'élargir l'ouverture du paysage audiovisuel national" et "traduit la volonté politique du gouvernement de jeter les bases du pluralisme et de l'expression de la diversité à travers les médias et, partant, le renforcement de la démocratie dans le pays", précisé le ministre.
Deux télévisions et cinq radios privées avaient reçu, en novembre dernier l'autorisation d'ouverture et d'émission en Mauritanie.
Selon la Haute autorité de l'audiovisuel, l'organe responsable de la régulation, l'ouverture de télévisions et radios privées constitue une première phase de la libéralisation effective de l'audiovisuel en Mauritanie.
Le parlement mauritanien a voté, en juillet dernier, un projet de loi de libéralisation de l'audiovisuel en Mauritanie, qui recommandait également la transformation des médias relevant de l'Etat en établissements publics.
La libéralisation répond à une revendication permanente de la classe politique et des défenseurs des droits humains mauritaniens.
