Aného (© 2024 Afriquinfos)- Le Togo a tenu son premier séminaire gouvernemental de 2024 ce vendredi 15 et samedi 16 mars 2024 à Aného sous la présidence du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Il a question de rappeler lors de la session, la nécessité d’actionner, dans tous les secteurs, les leviers d’accélération des différents projets pour atteindre les objectifs de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, en vue de répondre davantage aux attentes des populations. Toutefois le sujet sur le délestage qui sévit actuellement dans le pays n’a été aucunement abordé.
Cette réunion avait pour but d’évaluer l’avancement des projets et programmes de la Feuille de route gouvernementale afin d’identifier les actions à entreprendre pour accélérer sa mise en œuvre. Elle avait pour thème : « Accélérer la mise en œuvre de la feuille de route 2025 : le lien indispensable entre la vision présidentielle, l’action gouvernementale et le quotidien des Togolais« .
Pendant deux jours, l’équipe gouvernementale, accompagnée d’experts, a passé en revue les réalisations de la feuille de route 2020-2025 à travers différentes présentations et exposés.
Les discussions ont porté sur les projets, programmes et réformes prioritaires en cours, les réalisations accomplies jusqu’à présent, les succès notables par secteurs, les défis et obstacles rencontrés, les bonnes pratiques observées, les suggestions pour surmonter les contraintes et les ajustements nécessaires.
Des secteurs clés tels que l’agriculture, l’accès à l’eau, les soins de santé universels et l’éducation ont été examinés en détail. Les échanges ont également abordé les nouvelles approches de l’État dans le domaine agricole, en s’appuyant sur les enseignements de la première année d’activité de l’agence de transformation agricole.
En outre, des discussions ont eu lieu sur les défis liés à la réalisation et à la durabilité des projets d’infrastructures, avec pour objectif de répondre de manière pérenne aux besoins des populations dans ce domaine.
Coupures intempestives du courant électrique
Le contexte économique régional et mondial, ainsi que les crises sécuritaires et politiques régionales, ont été pris en compte dans les réflexions pour garantir la poursuite des objectifs fixés malgré ces influences extérieures.
Cependant, la question du délestage qui fait débat dans le pays depuis plusieurs jours, n’a pas été abordée, alors même que le Togo a renoué avec le délestage dans la capitale togolaise et dans certaines villes à l’intérieur du pays depuis plusieurs semaines.
On note alors des coupures intempestives de l’énergie électrique. Cette situation est aggravée par la coupure d’eau également dans plusieurs quartiers de Lomé. Alors que l’on s’attendait à un retour à la normale, la CEET vient d’informer que la situation risque de perdurer un peu.
Dans un communiqué publié vendredi, la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) a précisé que depuis le 22 janvier dernier, des travaux de maintenance d’envergure ont démarré au Ghana et au Nigéria sur certaines infrastructures de production d’énergie électrique et de gaz naturel.
Ces travaux qui devaient s’achever le 8 février dernier ont connu « malheureusement » un retard dans la mise en œuvre.
Pour rappel, le président a dans son discours d’ouverture, souligné la nécessité d’accélérer les projets dans tous les secteurs pour atteindre les objectifs de la feuille de route, répondre aux attentes des citoyens et avoir un impact réel sur leur bien-être.
Aussi, a-t-il a intimé l’ordre aux membres de son gouvernement l’importance de relier les politiques publiques à la réalité vécue par les populations, qui doit rester l’indicateur clé d’une gouvernance axée sur les citoyens.
V.A.
