Malabo (© 2024 Afriquinfos)- L’affaire Baltasar continue de faire couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux depuis la diffusion des sextapes. Mais contre toute attente, la télévision d’État TVGE a diffusé le témoignage d’une femme, au visage flouté, qui s’est identifiée comme l’une des partenaires d’Engonga et a exprimé son indignation, se demandant comment les vidéos avaient pu être conservées sans son consentement. Elle a expliqué qu’elle avait accepté d’être filmée, mais qu’elle pensait que les images seraient ensuite effacées, ce qui l’a laissée dans un sentiment d’humiliation et d’atteinte à sa réputation.
« Je voudrais savoir d’où sortent ces vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, je voudrais savoir pourquoi il [les] conservait sans mon consentement », a-t-elle dit, se disant « humiliée » dans sa « réputation » et son « honneur ».
Cette femme a expliqué avoir « donné son accord » pour que ses ébats soient filmés, mais pensait que les images avaient « été immédiatement effacées » après visualisation.
J’aime les gars comme Baltasar », cette influenceuse camerounaise « en transe » devant les sext@pes du fils du président de la CEMAC
Si certaines personnes sont dépassées par les événements, d’autres sont sous le charme de monsieur Baltasar.
L’influenceuse camerounaise Aicha Kamoise affirme : « J’aime les gars, comme Balthasar, bien calibré qui ne dure pas trop sur la femme, 20 minutes, c’est suffisant ».
Elle n’est d’ailleurs pas la seule à trouver que ce dernier est un « vrai » homme. La sœur du pasteur ivoirien, Camille Makosso, Lolo Beauté, est du même avis.
« Arrêtons d’être hypocrites. Disons-nous la vérité. Toutes celles qui ont visionné les vidéos de Balthasar sont tombées sous son charme. Il est beau, il a une belle taille. Un très beau teint, assure-t-elle.
Et d’ajouter : ‘’En plus, il est très bien fourni là-bas. Il maîtrise très bien la chose. En tout cas, moi, je suis tombée amoureuse de Baltasar. Il est beau en haut. Et aussi extrêmement beau en bas. C’est le genre d’hommes que je veux dans ma vie’’.
‘’Il a tous les atouts qu’une femme recherche en un homme. Dieu devrait être de très bonne humeur quand il créait Baltasar’’, a-t-elle déclaré avant de s’adresser aux hommes en ces termes :
« Si Baltasar n’était pas riche, il n’aurait pas autant de succès avec les femmes, ce qui montre l’importance de la richesse dans les relations. Ceux qui le critiquent sont souvent des hommes frustrés par leurs propres moyens limités.
Baltasar est beau et a des moyens, ce qui en fait un rêve pour beaucoup de femmes, et moi-même je l’admire. Il a réveillé une certaine passion dans les foyers, et je pense qu’il mérite d’être salué pour cela.
Certains le jugent, mais il n’a forcé aucune femme à avoir des relations ou à se laisser filmer ; tout cela était consenti.
Beaucoup d’hommes rêvent d’avoir ce même succès, mais ils sont souvent rejetés faute de moyens. Le rêve de beaucoup d’hommes est de séduire plusieurs femmes comme Baltasar l’a fait ».
Les « sextapes » de Baltasar Ebang Engonga, tournées à des dates inconnues dans différents lieux – dont son bureau au ministère des finances – et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux, ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo, la capitale équato-guinéenne, dans une affaire de détournement de fonds publics.
Leur diffusion virale a poussé les autorités du pays à limiter le flux Internet pour stopper les téléchargements. Mais l’effet Baltasar s’est répandu comme une traînée de poudre hors de Guinée équatoriale, avec des chansons, des danses, des photomontages.
V.A.