"La situation qui prévaut au Mali est extrêmement grave et menace dangereusement, non seulement la paix et la sécurité au Mali, mais également la paix, la stabilité et le développement de l'ensemble des Etats membres de la CEDEAO", a déclaré Kadré Ouédraogo, à l'ouverture d'une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement ouest africains sur la situation au Mali.
Le Mali, confronté à une rébellion armée dans le nord du pays depuis janvier, est en proie à un coup d'Etat militaire perpétré le 22 mars."La situation nous rappelle que des défis restent encore à relever par notre région et la nécessité de conjuguer davantage nos efforts et de travailler en synergie pour circonscrire toutes les menaces à la paix et à la sécurité", a poursuivi Kadré Ouédraogo.
Il a espéré que les débats à huis clos des chefs d'Etat et de gouvernement permettront de prendre des mesures "urgentes, concrètes et déterminantes" pour mettre fin à la crise. "La Commission sait toujours compter sur votre sagesse, votre profond discernement et se tient déjà prête pour la mise en œuvre de vos décisions pour le retour de l'ordre constitutionnel, de la paix et de la sécurité au Mali", a plaidé Kadré Ouédraogo auprès des chefs d'Etat et de gouvernement. Huit chefs d'Etat sur 15 pays membres de la CEDEAO sont présents à la réunion.
Les autres pays membres de l'organisation sous régionale se sont faits représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. Un communiqué final est attendu à la fin du huis clos des participants.