Malabo (© 2024 Afriquinfos)- Des scandales liés à des sextapes impliquant des personnalités publiques, la Guinée équatoriale en a connu à foison, mais jamais de l’ampleur de celui impliquant le chef de l’Agence nationale d’investigation financière, Baltasar Ebang Engonga. La situation a poussé le Vice-président Teodoro Obiang Nguema à réagir. Et annoncer des sanctions sévères contre «les fonctionnaires surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans leur bureau».
Cette décision des autorités équato-guinéennes s’explique par le fait que, les ébats sexuels filmés du sieur Baltasar Ebang Engonga devenus viraux, se déroulaient sur son lieu de travail. Dans un tweet sur son compte officiel, le Vice-président de Guinée Équatoriale, Teodoro Nguema Obiang a notamment écrit que « Compte tenu de l’abus qui a été montré sur les médias sociaux en Guinée équatoriale ces derniers jours, et rappelant que les ministères sont uniquement et exclusivement destinés à effectuer des travaux administratifs pour soutenir le développement du pays, les relations sexuelles dans les bureaux sont interdites », a écrit le vice-président de la Guinée équatoriale.
M. Nguema Obiang a déclaré que « les fonctionnaires surpris en train d’avoir des relations sexuelles dans leur bureau feront l’objet de mesures sévères » car il s’agit d’une « violation flagrante du code de conduite ». Les contrevenants seront purement et simplement licenciés, annonce la Présidence équato-guinéenne.
Au rang des autres mesures prises par les autorités de Malabo, on annonce, l’installation de caméras de surveillance. Teodoro Nguema Obiang a en effet ordonné l’installation de caméras de surveillance dans les tribunaux et les ministères afin de lutter contre les «actes indécents et illicites».
Celui par qui le scandale est arrivé, neveu du Président Equato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, Baltasar Ebang Engonga, est par ailleurs le fils de Baltasar Engonga Edjo’o, actuel président de la Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
S. B.